5 mars 2020 : Steven DAINES - Directeur Général Talent & Culture
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le discours de la Présidente (prochainement)
C’est au Novotel Porte de Versailles, ce 5 janvier 2020, que Trait d’Union recevait Steven DAINES, membre du Comex de Accor et Directeur Général Talent et Culture ACCOR.
La présidente, Louisette, évoquant le succès de notre soirée anniversaire de décembre dernier, a souhaité la bienvenue à Steven DAINES, remercié le GM de l’hôtel tout juste ouvert depuis quelques jours.
C’est ensuite Philippe LIGER qui posa les premières questions après avoir rappelé le parcours de l’invité diplômé en économie et en management international à l’IMHI.
Arrivé chez Accor en 1994, Steven s’est dit véritablement ravi et ému d’être invité à cette soirée, où il retrouvait un certain nombre d’anciennes relations professionnelles qu’il avait eues au cours de sa carrière chez ACCOR.
Steven a rappelé ses débuts chez ACCOR en 1994, il rejoint la Compagnie des Wagons-Lits, filiale du groupe Accor. Pendant 10 ans, il est en charge des services ferroviaires en France, Angleterre, Espagne puis Italie où il dirige le pays pendant 5 ans. Il s’oriente ensuite vers l’hôtellerie, en occupant différentes fonctions au sein des opérations en France et en Amérique du Sud. En 2012, il est nommé Directeur général de Formule 1 et ibis Budget France.
En 2014, il rejoint le Comité Exécutif en tant que CEO de l’Europe du Nord et de la Russie. Il dirige ensuite la région Moyen-Orient et la division Nouveaux Business jusque fin 2017, date à laquelle il quitte le groupe et rejoint Affidea, leader européen dans le monde de la santé et opérateur innovant de centres de diagnostics spécialisés.
En 2019 Sébastien BAZIN recherche alors quelqu’un qui puisse faire le lien entre tous et qui soit intéressé par de nouvelles branches d’activités, il lui demande de revenir chez ACCOR.
Steven confirme que ACCOR est un groupe qui a une culture d’opérateur en filiale bien que n’ayant plus d’hôtel. Il faut donc convaincre les propriétaires et le groupe devient « Services provider » ce qui constitue un véritable tournant. La culture ACCOR aujourd’hui c’est notamment : « Come as you are », « Do what you love » et pour ce faire ACCOR développe une philosophie et formation « Heartist » auprès des collaborateurs qui deviennent « artistes du cœur », souhaitant ainsi se démarquer et accroitre la responsabilité sociale du groupe, véritable élévateur social avec une préoccupation écologique. Le tout visant à faire vivre de nouvelles expériences aux clients, comme cherchent, également, à le faire les parcs d’attractions.
Steven a souligné que le groupe souhaite être « poussé » par ses collaborateurs qui n’acceptent plus de hiérarchie pyramidale. Ils veulent savoir pourquoi ils sont là, ils ont besoin de sens. Steven confirme, par ailleurs que l’Académie ACCOR ne s’est jamais aussi bien portée. Désormais ACCOR est reconnu comme un groupe « connecteur social ». La difficulté est de trouver les talents dont le groupe a besoin, dans le domaine du digital par exemple, face à des entreprises ayant les mêmes problématiques mais avec des moyens considérables.
C’est véritablement une course des géants qui a commencé, ACCOR a travaillé sur l’avenir de TARS , c’est pour cette raison qu’ un partenariat vient d’être signé avec la société SABRE. Steven souligne que le groupe doit absolument suivre et anticiper l’évolution des nouveaux business pilotés par de nouveaux acteurs que personne n’avait vu arriver comme cela a été le cas dans l’intermédiation.
2019 a été une année excellente avec un développement plus fort que jamais.
A la question posée sur le cours de l’action ACCOR qui baisse. Steven a précisé que le sujet avait été abordé lors d’un récent COMEX où il a été constaté que l’actionnariat volatile est essentiellement américain n’ayant pas à supporter les effets de change, les américains achètent plus américain. Nous le constatons chez MARRIOT ou INTERCONT où les investisseurs adhèrent assez facilement aux décisions prises, chez nous, avec 40 marques et nombreux pays c’est forcément plus compliqué et nous sommes jugés plus « risqués » d’où l’impact sur la bourse, bien que respectés dans le luxe et dans de nombreuses zones géographique comme l’Afrique, l’Amérique latine, le Moyen Orient.
De plus avec l’impact du Coronavirus, les propriétaires sont inquiets et les actionnaires peuvent avoir des doutes. Pour autant, l’actionnariat du groupe est solide grâce aux fonds Qataris et Saoudiens entre autres.
Après ce brillant exposé très applaudi, les 60 participants ont partagé un cocktail dînatoire remarquable et Trait d’Union souhaite remercier vivement Brice CANONNE et son équipe pour leur chaleureux accueil.
résumé : Philippe Rago