13 décembre 2018 : Sven Boinet - DG délégué du Groupe
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Une soirée « pétillante »
C’est une soirée exceptionnelle qu’ont vécu les adhérents de Trait d’Union qui avaient répondu présents au dîner de gala organisé par l’association dans les caves Laurent Perrier à Reims en ce mois de décembre.
Après une visite très instructive des caves, les participants ont eu le plaisir, lors du repas, d’écouter Sven Boinet leur parler de AccorHotels.
Après un apéritif au champagne offert par Arnaud Fayet, au Novotel Reims Tinqueux où les adhérents ont été hébergés, un bus les a conduits aux caves Laurent Perrier.
Accueillis par Olivier Kanengieser, Directeur de Marché France et Bertrand Bignon, Directeur Commercial, à nouveau pour un champagne apéritif, le dîner, toujours au champagne bien sûr, a commencé dans la joie, après un beau discours de la Présidente Louisette Huet-Tocny.
Sven Boinet, accompagné de son épouse, a d’abord remercié pour l’invitation et a commencé à répondre aux questions de Claude Moscheni.
Sven Boinet a annoncé qu’il allait quitter le Groupe, au mois d’avril, après l’Assemblée Générale des actionnaires, mais il a souligné qu’il continuerait tout de même à suivre quelques dossiers comme ceux des alliances stratégiques ainsi que le rôle de AccorHotels comme acteur institutionnel notamment sur la problématique des métiers.
Puis Sven Boinet a évoqué la très bonne activité du Groupe en 2018 et l’excellente opinion des analystes financiers et des investisseurs sur la vision de Accor Hotels présentée par Sébastien Bazin lors d’une réunion de « Capital Market day ».
Sven Boinet a tenu à préciser que AccorHotels a passé un pallier en termes de crédibilité avec notamment l’opération « booster » c’est-à-dire la vente des actifs hôteliers qui a duré sur une période d’une année. Le mouvement de « l’asset light » est crédible pour des investisseurs qui sont chez Accor Hotel à long terme.
Sven Boinet a par ailleurs annoncé que Sébastien Bazin, avec le Comex, avait décidé une offre publique d’achat de Orbis.
C’est donc l’émergence d’un nouvel AccorHotels qui possède les moyens d’un développement financé grâce notamment à la vente des hôtels.
Le monde a change et AccorHotels doit donc changer, même si c’est difficile, car il faut prendre des positions a tenu à souligner Sven Boinet.
Après quelques questions sur la culture, la fierté d’appartenance, la Carte Bienvenue qui peine à arriver quelque fois jusqu’aux retraités, Sven Boinet a répondu qu’il allait voir cela avec les responsables concernés et il a voulu redire qu’il soutenait plus encore notre belle association et qu’il allait demander à des actifs de rejoindre Trait d’Union qui apparaît toujours très dynamique et qu’il aura le plaisir de revenir avec Sébastien Bazin en décembre 2019 pour fêter les 20 ans de l’Association.
Enfin pour conclure ce merveilleux repas d’une grande convivialité Louisette Huet-Tocny a remis à Sven Boinet un cadeau au nom de l’association.
résumé : Philippe Liger
25 septembre 2018 : Michel ROCHAT - Président D.G. du Groupe EHL (Ecole Hôtelière de Lausanne)
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Une fois n’est pas coutume, Trait d’Union accueillait ce mardi 25 septembre une personnalité non dirigeante du groupe Accor mais par ailleurs si proche de nos métiers !
Michel Rochat, Président de l’Ecole Hôtelière de Lausanne, a en effet été notre invité au siège d’AccorHotels pour évoquer devant plus de 80 de nos membres la saga de l’une des meilleures - sinon la meilleure! - écoles hôtelières au monde.
Après une introduction de notre Présidente Louisette Huet-Tocny, Claude Moscheni a pris les choses en main et demanda tout d’abord à Michel Rochat de se présenter et lui permettre ainsi de nous dévoiler qu’il n’était pas issu de l’hôtellerie mais qu’après une formation à Polytechnique et HEC et un passage entre autres chez Pricewaterhouse, il était arrivé à Lausanne en 2010. Il se définit comme un vrai suisse mais particulièrement ouvert à l’International !
Cela s’est aussitôt traduit dans une vidéo pleine d’émotions qui montre l’état d’esprit et la cohérence d’une école mythique qui accueille sur son site pas moins de 2600 élèves issus de 120 pays!
Comment ne pas souligner dans le discours de Michel Rochat la force d’un établissement dont la simple appartenance et l’obtention du diplôme est un tremplin formidable pour une carrière quasiment assurée (97% des sortants se retrouvent embauchés!), sans compter sur un réseau particulièrement structuré et efficace de plus de 20000 anciens.
On reste quatre ans à Lausanne et rien n’est laissé au hasard dans ce cycle de haut niveau qui prépare aux plus grandes responsabilités dans le milieu de l’hôtellerie et du tourisme mais aussi dans bien d’autres secteurs économiques. Même le dress code correspond à des normes très strictes où la cravate est de rigueur pour les garçons et les fantaisies vestimentaires à oublier pour tout le monde!
Michel Rochat s’est aussi empressé de souligner les « valeurs » morales et humaines auxquelles chacun aspire dans son école, aussi bien professeurs qu’étudiants, et qui souvent priment sur la conquête de la plus haute rémunération! Une fois de plus, l’Ecole Hotelière de Lausanne est et demeure depuis 125 ans la référence mondiale dans les métiers de l’Hôtellerie et du Tourisme.
Très concrètement, il faut un certain budget pour aller chez nos amis suisses (28000€/an) mais c’est beaucoup moins cher (10000€/an) pour les Suisses eux-mêmes ou ceux qui peuvent avoir le statut de résident en séjournant plus de deux ans sur place… Les critères d’admission sont académiques mais aussi comportementaux par le biais par exemple de jeux de rôles qui font pleinement partie du parcours de tout candidat.
La soirée s’est prolongée jusqu’à plus de 22h dans les salons du siège de notre Groupe qui connait lui aussi parfaitement l’importance de la formation, ainsi que le montrent toujours nos Fondateurs avec l’école de Paul Dubrule à Siam Reap au Cambodge ou l’Institut Paul Bocuse de Gérard Pélisson à Lyon.
résumé : Michel Fernet
2 mai 2018 : Maud Bailly - Chief Digital Officer
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C’est le 2 mai, au Novotel Paris Vaugirard, que Trait d’Union a eu le grand plaisir de recevoir Maud Bailly dans le cadre des soirées rencontres.
Après un mot d’accueil de la Directrice de l’établissement, Sandrine Leblan et le discours de bienvenue de la Présidente Louisette, Michel Fernet, l’animateur de la soirée, a présenté l’invitée en rappelant son cursus d’études : Sciences Politiques, ENA, Normale Sup.
Puis en évoquant le parcours de Maud Bailly, d’abord à l’inspection des finances, puis à la SNCF et à Matignon en tant que conseillère du premier ministre, Michel a demandé quelle pouvait être la logique de cette carrière constituée d’une nouvelle étape chez AccorHotels depuis mai 2017, en tant que Chief Digital Officer.
Maud Bailly a répondu que toutes les étapes de ce parcours avaient quatre points communs,
« J’aime me trouver dans un environnement en transformation ; j’ai toujours eu besoin de servir quelque chose de plus grand que moi ; j’aime le management et les opérationnels ; j’aime apprécier la personne avec qui je travaille et dont j’apprécie les valeurs. »
Concernant son actualité du jour, Maud a souligné que cette journée était très particulière pour elle, car elle venait de passer 6 heures avec ses équipes des Systèmes d’Informations, du Programme de fidélité, des Ventes et du Digital pour présenter sa nouvelle organisation.
Pour bien connaître le Groupe, Maud a précisé qu’elle avait rencontré des centaines d’opérationnels à travers le monde afin de bien voir ce qu’elle pouvait apporter et transformer.
Avec ses équipes qui proposent des solutions aux hôtels afin qu’ils travaillent mieux, Maud a dit qu’il est essentiel que le
processus de transformation se fasse de façon collective et en incarnant une vision managériale. Il faut également, a-t-elle ajouté, de la fluidité pour convaincre les hôteliers et les propriétaires.
La nouvelle organisation qu’elle propose se fonde donc sur une nouvelle façon de travailler toujours plus collective.
La transformation pourra ainsi s’opérer avec l’adhésion de tous.
Face aux clients, Maud a précisé qu’il est indispensable de proposer des services de plus en plus personnalisés car ces clients souhaitent toujours être connus et reconnus. Mais il faut une personnalisation responsable et AccorHotels ne revendra jamais les données qui sont, il faut le noter, hébergées en France.
A une question sur la croissance externe Maud a insisté sur le fait que acquisition ne veut pas dire intégration. Il faut au moins quatre mois entre la nouvelle acquisition et la commercialisation de la marque. Et pour les très grosses acquisitions il peut s’agir d’un an car il est indispensable de savoir quelles sont les synergies, comme par exemple à travers les programmes de fidélité.
Dans ma fonction, poursuit Maud Bailly, il existe deux types de clients, d’une part , les hôtels, et rien ne sera lancé sans leur avis, et d’autre part, les clients des hôtels.
Et puis face aux propriétaires il sera nécessaire de démontrer en permanence la qualité de nos services pour qu’ils choisissent AccorHotels.
Enfin en ce qui concerne les collaborateurs, Maud a souligné qu’un grand projet intitulé « Heartist » a été lancé et il est prévu de former, dans le cadre de ce programme, l’ensemble des équipes à ce qu’est l’intelligence émotionnelle parmi les neuf types d’intelligence recensées généralement.
Pour terminer, après avoir échangé avec les participants sur le digital et l’importance de l’intelligence artificielle dans un futur proche, c’est devant une standing ovation que Maud a conclu son intervention qui a vraiment passionné les quelque 70 participants à cette formidable soirée qui a été suivi par un buffet somptueux préparé par le chef du Novotel et servi par l’excellente équipe de Sandrine Leblan.
résumé : Philippe Liger